VI. Wirkungen der anziehenden Kraft. §. 184. – 188.
195
243744
243746
2
0
1verreBc, la particule c est dans le même état d’indifference par rapport à la
2partieCD du tube, que la particule a par rapport au tube BC; donc elle est
3également attirée par le verreCD de bas en haut. Il en est de mê me de toutes
4les autres molécules d’eau comprises dans l’espaceAB, comparées avec celle
5qui sont dans un espace égalBC; ainsi il-y-a deux tubes de verre ou deux
6portions du tube,BC et CD, qui agissent en même temps, et qui sont chacune
7égale àBC; l’une est la partie inferieure BC, qui agit sur l’eau exterieure située
8au dessous du tube, et l’autre est la partieCD placée immédiatement au des
9sus, qui agit sur les parties d’eau contenues le long deBC. – – A l’égard
10des parties de tube qui sont au dessus du pointD, elles n’agissent point du
11tout, parceque l’attraction des parties superieures est détruite par celles, qui
12sont immédiatement au dessous; chaque particule d’eau est attirée de haut
13en-bas, comme elle l’est de bas en-haut: nous n’avons à tenir compte que
14de deux premieres portionsBC et CD, ou l’attraction ne pouvoit pas être
15détruite par une attraction opposée.
16Il nous reste une troisieme considération ou une troisiéme cause d’élévation
17dans la partieEG du tube, qui est hors de l’eau et qui agit à la surface de
18l’eauE, soit intérieurement soit exterieurement de bas en-haut, pour soulever
19les parties voisines de l’eau. Il est vrai, que la partieEB du tube, qui est au
20dessous du niveau de la surface de l’eau, agit en sens contraire; mais celle-ci
21a pris la place d’un tube d’eau, qui agissoit aussi dans l’état naturel; ainsi
22l’attraction de la partie superieureEG du tube n’est pas toute detruite par
23sa partie inferieure; car les parties situées à la surface de la liqueur ont de bas
24en-haut une attraction toute nouvelle, qui n’existoit pas avant que le tube de
25verre y fut plongé, et elles ont de haut en-bas une attraction, dont une partie
26existoit déja, puisqu’il y avoit de l’eau à la place du verre. – Il est vrai, que le
27verreEB attire plus que l’eau n’attiroit auparavant; mais du moins il y avoit
28alors une partie de l’attraction, qui y est actuellement, au lieu que la partie
29supérieureEG du tube est toute addition: c’est une cause toute nouvelle,
30dont rien ne tenoit la pla ce auparavant; il y a donc encore ici une longueur
31de tuyauEF égale à BC ou CD au-dessus du niveau de l’eau, qui agit pour
32soulever l’eau, qui est contiguë et en rendre les parties plus légeres.
33Avec un peu d’attention l’on verra que cette nouvelle cause équivaut à
34un tube d’eau, qui seroit placé au-dessus de celle du vase et qui auroit le
35mème diamétre que le tube de verre. En effet puisque l’attraction de la partie
36interieure du tube de verre, et celle de la partie exterieure sont absolument
37égales, imaginons, tant au dedans qu’au déhors de l’eau, que le tube de
38verre soit converti en eau; cette supposition ne change rien à l’égalité et à
39la destruction des forces opposées des deux portions du tube; mais dans cet
40état tout se passe au dedans du vase comme dans l’état naturel; donc le tube
41de ver re, qui faisoit le même effet étoit équivalent à un tube d’eau placé au
42dessus du niveau du vase.
43Telles sont les trois considérations, qui prouvent, que l’eau doit monter
44dans les tubes capillaires, si l’on admet l’attraction du verre sur l’eau; ce
45sont trois causes réunies avec lesquelles je vais démontrer par un calcul assez
46simple, que l’eau monteroit encore, quand même l’attraction du verre seroit