Georg Christoph Lichtenberg

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Seite 196

Band 2 - Teil I - Wirkungen der anziehenden Kraft bey flüssigen Körpern

Erstes Bändchen.
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1moindre que celle de l’eau, pourvû qu’elle ne fût pas plus petite d’une moitié
2toute entiere.
3J’apelleu l’attraction totale d’un petit tube de verre d’une ligne de
4longueur (ou plus petit encore si l’attraction du verre n’est-pas sensible à
5une ligne); j’apellee l’attraction d’un tube d’eau de même longueur; alors
6par la prémiere considération, que j’ai établie ci-dessus, les particules d’eau
7placées sous le tube de verre sont attirées plus qu’elles ne l’e toient, quand
8il y avoit de l’eau à la place du verre de la quantitéu − e, c’est à dire, par la
9différence des deux attractions du verre et de l’eau.
10Par la seconde considération il-y-a encore une semblable portion de verre
11CD, qui produira le même effet, et dont la force est encore exprimée par
12u − e; ainsi il-y-a vers l’extrémite du tube une attraction totale = 2u − 2e,
13qui souleve les particules d’eau et les rend plus lègeres.
14Par la troisieme considération il-y-a au dessus de la surface de l’eau une
15attraction contraire, qui estu − e; retranchons celle-ci de l’attraction u, nous
16aurons +e, qui est l’effet de l’attraction de bas en haut produite par la partie
17du tube, qui est hors de l’eau: joutant celle-ci avec celle que nous avons crées
18des deux prémieres considérations, et qui est2u − 2e, on a 2u − e pour la
19force totale; que le verre exercé sur l’eau du vase pour en troubler l’équilibre:
20d’où il est évident, que quand la forceu, du verre seroit plus petite que e,
21l’eau monteroit encore: pourvû que2u fût plus grand que e, c’est à dire, que
22u fût un peu plus grand que la moitié de l’e.
23L’expérience justifie cette conséquence de la théorie. Car des tuyaux de
24plumes, quoique plus légeres que l’eau, font cependant monter ce fluide aussi
25bien que les tubes d’une substance plus dense, mais non pas-précisément de
26la même quantité.
27Cette trosieme considération, que j’em ploye pour un tube plongé dans
28l’eau, doit avoir lieu, quand même un tube n’a fait que toucher l’eau et qu’il
29ne plonge point dans le vase. Il semble cependant, pourra-t-on dire, qu’alors
30tout est reduit à l’attraction de l’extremité inferieure du tube. Si cela est,
31l’attraction de la troisieme cause n’y entrant plus, l’élévation du fluide doit
32être moindre, que quand le tube est plongé.
33Je répond, que l’action est absolument la même, quand le tube ne fait que
34toucher, c’est à dire, quelle est toujours exprimée par2u−e, comme quand le
35tube est plongé. En effet, quand le tube est à la surface de l’eau, les attrac-
36tions des deux parcelles de verreBC et CD ont lieu sans aucune déduction,
37puisque n’ayant-pas pris la place de l’eau comme dans l’autre cas, elles
38forment une action nouvelle, qu’il faut considérer en en tier et que j’ai appellé
392u; mais aussi la colonne capillaire d’eau, qui est dans le tube est sollicitée en
40sens contraire par l’attraction de toutes les molécules d’eau situées au niveau
41de l’eau du vase, et cette attraction, qui a lieu sur cette colonne, n’a point
42lieu sur les autres; ainsi elle doit tendre à troubler l’équilibre: cette attraction
43qui est égale àe doit donc être retranchée de celle du tube qui est 2u, et il
44restera comme dans le prémier cas2u − e.

Textkritischer Kommentar

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Anmerkungen

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